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Le vélotaf chez Zenika

À l’occasion de la semaine de la mobilité durable, parlons vélotaf, ce mot qui désigne les personnes qui vont au travail en petite reine !

Chez Zenika nous sommes de nombreuses personnes à le pratiquer. En discutant, nous nous sommes rendu compte que nous avions des motivations et pratiques assez variables et que cela serait intéressant de les partager pour contribuer à convaincre les personnes susceptibles de franchir le pas.

En effet, les transports sont responsables de 31% des émissions de gaz à effets de serre, il y a donc de bonnes marges de progression. Ayant nous-mêmes effectué notre bilan carbone et constaté une diminution de nos émissions entre les années 2019 et 2020, nous avons pu constater l’importance du poste mobilité du fait de la généralisation du télétravail.

Nous vous proposons via cet article des retours d’expériences de nos collègues suite à une enquête sur la mobilité douce.

Par commodité pour la suite de cet article, les distances seront uniquement exprimées pour le trajet « aller ».

Quels sont nos modes de transport, pour quelles distances et à quelle fréquence ?

Selon l’INSEE, la moyenne de la distance domicile-travail des Français est de 9,2 kilomètres, un tiers d’entre nous résidant même à 5 kilomètres ou moins de son lieu de travail. En général, nos Zenikas utilisent un vélo musculaire pour des distances allant jusqu’à 5 à 10 km. Une trottinette électrique peut également être avantageuse pour des trajets plus courts.

Concernant le vélo à assistance électrique (VAE), son essor permet de réellement étoffer les usages du deux-roues :

  • pour parcourir de manière quasi quotidienne des distances de l’ordre de 10 voire 15 kilomètres
  • pour amener les enfants à l’école au passage ou déplacer des charges de plusieurs kilos
  • pour aider dans les côtes ou avec le vent de face

Il est même possible de rouler 2000 kilomètres par an en Vélib comme notre ancien collègue Lang !

Qu’est-ce qui vous a poussé à franchir le pas et quand ?

Le vélo est bien sûr un moyen de transport écologique. Néanmoins, le critère principal de décision est la prise de conscience que ce mode de transport peut au final être plus rapide pour se déplacer notamment en ville ou sur une rocade bouchée.

Car les itinéraires à vélo sont plus efficaces en ville ! En profitant des tournes à droite, des voies interdites aux véhicules à moteur, en passant ponctuellement en mode piéton, il est beaucoup plus facile de se montrer créatif sur son parcours quotidien, cela devient même un jeu. Et en général, on arrive à se garer au plus près de sa destination.

Tourne à droite

Dans quelques cas, c’est également un gain de temps par rapport à certains trajets en transports en commun qui peuvent vite être chronophages si l’on doit marcher ou effectuer des changements. Les incertitudes et difficultés inhérentes à ce mode de déplacement se sont de plus retrouvées exacerbées en période de pandémie.

Pierre-Yves : Quand j’ai calculé ma vitesse moyenne sur le périphérique nantais et que je suis arrivé au résultat de 18km/h, je me suis dit que c’était vraiment débile… Et puis n’étant pas fan de sport, pratiquer une activité physique sans en avoir l’air est toujours bon à prendre.

Ludo : Marre des bouchons, du stress de la voiture. J’ai commencé à tester un an de bus: 45 minutes de trajet contre 20/25 minutes en voiture L’année d’après, changement de trajet de la ligne, passage à 50/55 minutes de bus. Ce n’est plus possible, tentation de reprendre la voiture et puis j’ai craqué sur l’achat de mon premier vélo électrique.

Jules : J’ai commencé à Lyon à faire 45 minutes de trajet ; même si c’était loin, c’était direct, avec une fin de trajet en bord de Saône, c’est quand même joli. J’ai continué à Grenoble où il y a un grand respect du vélo et certains axes dédiés, c’est encore plus agréable.

Laurent : Pour pallier les grèves de fin 2019. Grâce au vélo je peux rentrer de la capitale le soir, quand je le veux. Je ne suis plus contraint par des horaires, voir des absences de transport.

Évidemment la prise d’habitude et la motivation dépendent de la qualité des infrastructures dédiées aux mobilités douces dans les agglomérations.

Et de la possibilité de prendre une douche à l’arrivée lorsque le thermomètre commence à monter ! 

Qu’est-ce que ça apporte ?

La pratique quotidienne du vélo apporte plusieurs avantages.

Pour Jérôme, Jules et Valentin, c’est un moyen de se remettre au sport tout en offrant un sas de décompression en fin de journée.

Cela permet aussi de gagner du temps :

Patrice : Après avoir déposé ma fille à la crèche, pas de temps d’attente pour attendre les bus/tram, pas besoin de surveiller l’horaire pour ne pas rater le bus ou courir pour essayer de l’attraper.

Mickaël : Quand vous passez de l’étape “60 min à râler en voiture qui n’avance pas” à “15 min à la cool à vélo”, ça change une vie je vous le garantis et vous vous demandez : mais pourquoi diable ne l’ai-je pas fait plus tôt ? !

Cela apporte également bien-être, liberté et sérénité :

Jean : Je me sens libre. Je vais ou je veux à vélo. En voiture, le centre de Grenoble c’est l’enfer. Sens interdits, bouchons, difficulté à stationner, impression de polluer. Et à vélo, on a des voies vélo sûres et sans bouchons, on double les voitures.

Yoann : Beaucoup moins de stress et d’agacement au quotidien, une flexibilité dans mes déplacements. C’est fou le nombre de choses qu’on peut faire dans une journée quand il ne faut que quelques secondes pour prendre son moyen de transport et le garer ! 

Et de l’argent !

Focus sur les aides

Il existe quelques mécanismes prévus pour faciliter l’acquisition d’un vélo à titre individuel :

Comment rouler en sécurité ?

À vélo, la sécurité est bien sûr un sujet essentiel, que ce soit pour soi ou pour les autres. Équipement, réglementation, comportement, voici quelques conseils pour rouler de manière sereine.

Concernant l’entretien, privilégiez les magasins de quartier et les associations de vélo qui vous donneront de précieux conseils pour profiter longtemps de votre cycle.

La suite ?

Dans le cadre de l’amélioration de notre bilan carbone, Zenika est en phase de réflexion pour diminuer l’impact environnemental lié à la mobilité.

Voici quelques pistes que nous envisageons :

  • Proposer aux salariés des alternatives à la voiture quand cela est possible
  • Proposer des ateliers de réparation et de sensibilisation au vélo
  • Travailler avec des transporteurs à vélo de proximité pour nos livraisons

Les contributeurs de l’article

Cet article est le fruit d’un travail collaboratif interagences, merci aux personnes suivantes pour leur participation :

Pierre-Yves Aillet : Développeur @Nantes

Jérôme Bourgeon : facilitateur & coach @Singapour

Valentin Bailleul : Développeur @Rennes

Yann Bertrand : Développeur @Nantes

Yoann Bourdex : Développeur @Bordeaux

Ludovic Boutros : Développeur et formateur @Rennes

Martin Choraine : Développeur @Grenoble 

Vincent Daviet : Coach agile @Lyon

Jean Dupuis : Coach agile et Directeur d‘Agence @Grenoble

Frédéric Faure : Coach technique @Bordeaux

Jules Hablot : Développeur @Grenoble 

Serge Hardy : développeur et éco-ambassadeur @Rennes

Lang Hoang : Développeur @Paris.

Jean-Louis Jouannic : développeur @Rennes

Patrice de Saint Steban : Développeur @Nantes

Laurent Weyand : DevOps @Paris

Hugo Wood : développeur @Nantes

Grand merci à @cynthiastaebler pour les infographies.

Une réflexion sur “Le vélotaf chez Zenika

  • Salut à vous, merci pour le post ! Super cool de voir que les gens se motivent et changent leur habitudes. Félicitations !

    Je n’utilise que le vélo pour me déplacer depuis plusieurs années. Pour faire marcher ce systême dans la vie de tous les jours, je pense qu’il faut considérer notre vélo comme on considèrait notre voiture. C’est un moyen de transport qu’il faut bien entretenir (y mettre un peu d’argent), il ne faut pas hésiter à investir dans un bon vélo qui ne vous lachera pas et faire en sorte de le mettre toujours dans un garage ou un endroit fermé. J’avais l’habitude de penser « ça va c’est qu’un vélo » mais en fait si on compte dessus vraiment, le vélo devient véritablement central dans notre journée : faire les course, aller au taf, transporter les enfants, sortir le soir (attention de ne pas prendre le vélo bourré par contre), partir en week end, partir en vacances.

    J’ai un vélo électrique de bonne qualité et je suis vraiment content. Il faut que les gens arrêtent de se culpabiliser avec ça, si vous voulez vraiment (comme moi) ne pas avoir de voiture mais toujours pouvoir vous déplacer et transporter des trucs, l’assistance électrique peut vraiment changer la donne. Si vous avez une grande distance à faire, prenez votre vélo électrique dans le train et vous pouvez atteindre presque n’importe quel endroit rapidement. Si c’est vraiment pas possible vous pouvez toujours louer une voiture à la gare d’arrivée. Et dans de rare cas oui une voiture c’est nécessaire et il faut accepter ça pour le moment, mais en fait c’est rare.

    Un problème majeur persiste à mon avis : il est interdit de mettre un vélo cargo dans un train. Ca c’est vraiment dommage, il faut absolument concevoir des trains qui acceptent tous types de vélos si on veut vraiment changer les choses. A mon avis, il faut ajouter un wagon uniquement dédié aux vélos dans chaque train, ni plus ni moins.

    Merci pour le post et bon pédalage ! 😀

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